Un budget équilibré, c’est trouver le juste milieu entre responsabilité individuelle et solidarité, entre liberté économique et justice sociale, entre autonomie citoyenne et efficacité publique. C’est la clé d’un État à la fois fort, juste et durable.
Le débat budgétaire dépasse les chiffres : il s’agit d’un enjeu profondément politique, nécessitant courage, vision et responsabilité. La Belgique fait face à un déficit structurel, une dette croissante et une pression fiscale étouffante. Depuis des années, les signaux d’alerte sont ignorés. Ce gouvernement fait le choix de la vérité et de l’action, à rebours du populisme budgétaire.
Trois priorités guident la trajectoire :
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Maîtriser le déficit public, non pour plaire à l’Europe, mais pour préserver notre crédibilité et notre souveraineté financière.
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Réduire la pression fiscale, pour libérer l’activité économique et restaurer la valeur du travail.
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Réformer l’État, pour concentrer les dépenses publiques sur l’essentiel, en éliminant les inefficacités.
Cette trajectoire budgétaire s’inscrit dans la durée, avec une planification étalée sur plusieurs années. Elle vise une stabilisation crédible des finances publiques en s’appuyant sur des mécanismes de suivi, tout en respectant les engagements européens. L’effort total sur la législature atteint 42 milliards d’euros, sans augmentation d’impôts.
La réforme fiscale entamée vise à alléger la charge sur le travail et l’entreprise, à élargir l’assiette, tout en protégeant l’épargne populaire. Réduire les impôts, c’est encourager l’initiative et l’investissement. Le Mouvement Réformateur plaide pour une fiscalité juste, prévisible, et compétitive.
Mais une baisse des prélèvements n’est possible que si la dépense publique est mieux maîtrisée. Il ne s’agit pas de couper aveuglément, mais de recentrer l’action publique sur ses missions essentielles. Cela passe par les spending reviews, la transparence des subsides, la réduction des doublons administratifs, et une gestion budgétaire modernisée.
Dans un monde instable, l’investissement dans la défense et la résilience stratégique est prioritaire. La Belgique accélère pour atteindre 2 % du PIB en dépenses militaires. Il s’agit de répondre aux engagements de l’OTAN, de renforcer l’autonomie stratégique, et de protéger la démocratie, tout en stimulant l’industrie belge.
Enfin, cette trajectoire budgétaire n’est pas qu’un plan financier : c’est un choix de société. Un modèle équilibré entre responsabilité individuelle et protection collective, entre liberté économique et justice sociale, entre autonomie citoyenne et efficacité publique.
La rigueur n’est pas un renoncement, mais une condition de la liberté, de la prospérité et de la solidarité. C’est un cap pour la Belgique. Un cap pour demain.
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