Pourquoi le MR est aujourd’hui le meilleur rempart contre l’extrême droite
Retrouvez mon interview d’aujourd’hui sur LN24:
Nous sommes à un moment charnière.
Les frustrations sociales s’accumulent. Les colères et la violence se banalisent. Et face aux crises budgétaire, sociale, sécuritaire, identitaire; l’extrême droite prend de l’ampleur en jouant sur les peurs et la simplification un peu partout dans le monde.
Dans ce contexte, le MR est plus qu’un parti de gouvernement. Il est aujourd’hui le meilleur rempart contre l’extrême droite.
Pourquoi ? Parce qu’il ne se contente pas de dénoncer les populismes. Il agit. Il propose. Il réforme.
Et surtout : il le fait avec des principes clairs, une ligne cohérente et un profond respect de l’État de droit.
Le MR n’a pas viré à droite. Il assume ses responsabilités.
Certains disent que le MR se droitise. Mais ce n’est pas une dérive. C’est une cohérence.
Assumer que le travail doit être plus rentable que l’inactivité, ce n’est pas du radicalisme.
Renforcer la sécurité, plus d’efficacité pour l’Etat : ce n’est pas de l’extrême.
C’est le rôle même d’un parti qui gouverne, pas qui dénonce.
La vraie droite extrême, c’est celle qui promet sans jamais assumer.
Le MR, lui, agit dans le cadre démocratique, avec respect, sans haine mais avec force et convictions.
Ce que nous portons, c’est une droite de solution, pas une droite de rejet.
Une droite qui réforme, pas qui stigmatise. Une droite qui rassemble, pas qui fracture.
C’est cela, le vrai barrage démocrate et humaniste que le MR incarne.
Sur les malades de longue durée : dire la vérité n’est pas un acte de brutalité, c’est un acte de respect.
L’extrême droite adore opposer les travailleurs aux assistés, les productifs aux prétendus profiteurs.
Elle caricature, divise, excite les passions.
Nous, nous refusons la facilité.
Oui, notre système d’incapacité de travail est à bout.
Oui, il faut distinguer ceux qui peuvent revenir à l’emploi de ceux qui ne le peuvent pas.
Mais non, nous ne faisons pas de chasse aux sorcières.
Nous mettons la responsabilité au cœur du système, pas la stigmatisation.
Parce que la vraie violence, c’est de laisser des milliers de personnes enfermées dans une inactivité subie, sans accompagnement, sans espoir, sans perspective.
Là encore, entre déni et rejet, le MR trace une voie responsable. C’est ce qui le distingue du populisme, et ce qui fait de lui le seul rempart crédible.
Taxer les millionnaires ? Oui, mais pas pour flatter la foule.
L’extrême droite, comme la gauche radicale, adore les boucs émissaires.
Les étrangers pour les uns. Les riches pour les autres.
Mais la vérité, c’est que la Belgique est déjà l’un des pays les plus taxés au monde.
Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de taxer encore plus. C’est de mieux gérer. C’est de réformer en profondeur. Et certainement taxer différemment.
Est-il juste que ceux qui ont plus contribuent davantage ? Oui. C’est d’ailleurs, déjà le cas.
Mais cela doit se faire dans une stratégie globale, pas dans l’idéologie ni l’agitation populiste.
J’aurais préféré une hausse ciblée sur les comptes-titres à des attaques contre les plus values réalisées par ceux qui travaillent, épargnent et investissent.
Parce que je veux préserver l’esprit d’entreprise, pas le punir.
Et là encore, le MR incarne une ligne de crête entre immobilisme et populisme fiscal.
Un libéralisme d’équilibre, de justice et de vérité
Mon libéralisme n’est pas une idéologie froide.
C’est un cadre pour comprendre le monde, assumer la complexité, et faire cohabiter des principes souvent contradictoires : liberté, responsabilité, solidarité, autorité, sécurité, vie privée…
Il ne cherche pas à opposer. Il cherche à réconcilier.
À rassembler une société fragmentée.
À bâtir un nouveau contrat entre l’État et les citoyens fondé sur la transparence, l’efficacité, la responsabilité et la confiance.
Et c’est cette capacité à réconcilier, plutôt qu’à diviser, qui devrait faire du MR le meilleur antidote aux extrémismes de droite comme de gauche.
Ce qu’il nous faut : un sursaut. Un cap. Et un courage de dire les choses.
Si nous nous posons aujourd’hui toutes ces questions sur les malades de longue durée, sur le chômage, sur la fiscalité, sur l’efficacité de l’Etat, sur la cohérence politique, c’est parce que notre modèle social craque de toutes parts.
Nous avons vécu trop longtemps dans le confort du consensus.
Nous avons repoussé les réformes.
Nous avons préféré gérer la paix que préparer l’avenir.
Mais aujourd’hui, nous sommes au pied du mur.
Et si nous ne faisons rien, ce ne sont pas les réformateurs qui gagneront : ce seront les extrêmes.
Le MR est le dernier grand rempart contre l’extrême droite
Parce que nous refusons les discours simplistes.
Parce que nous parlons aux gens sans leur mentir.
Parce que nous refusons de flatter les foules — mais choisissons de les respecter.
Parce que nous faisons des choix, nous assumons des réformes, et nous avançons avec responsabilité.
Le MR, ce n’est pas la droite de la colère. C’est la droite du courage.
Et dans une démocratie fragile, parfois désorientée, le courage est la seule alternative durable au chaos.