Défense et solidarité : deux piliers indissociables pour préserver notre modèle de société

Face aux bouleversements géopolitiques actuels, il est essentiel de rappeler une vérité simple : sans sécurité, il n’y a ni liberté, ni égalité, ni fraternité. Et sans défense, il n’y a pas de sécurité. Il ne s’agit pas ici de céder à un discours martial, mais de comprendre que notre modèle social — si envié à travers le monde — ne peut perdurer sans une protection adéquate contre les menaces de plus en plus hybrides, complexes et imprévisibles.

Il ne faut pas confondre la guerre et la défense

La défense n’est pas synonyme de guerre. Bien au contraire. Pour moi, la défense, c’est être en capacité de gagner la guerre, mais ne pas vouloir la faire. C’est la dissuasion, la résilience, la capacité de résistance. Dans un monde instable, ne pas se défendre revient à accepter de se soumettre.

Une approche moderne et globale de la défense

Aujourd’hui, défendre notre pays, ce n’est plus uniquement investir dans les armées. La défense est un concept global qui inclut :

  • La capacité militaire, bien sûr, mais aussi…

  • La cybersécurité, pour protéger nos données, nos institutions et nos infrastructures.

  • La protection des infrastructures critiques (énergie, eau, télécommunications).

  • La sécurité civile et la résilience face aux crises.

  • Et surtout, la construction d’une véritable industrie de défense européenne, capable de soutenir notre autonomie stratégique.

Sans sécurité, pas de justice sociale

Un pays qui ne peut garantir sa sécurité ne peut pas garantir durablement les droits sociaux, l’accès aux soins, à l’éducation, à l’égalité des chances. Il ne peut pas non plus garantir la libre expression, le droit de manifester ou de s’opposer. Toutes ces libertés fondamentales reposent sur un socle invisible mais indispensable : la sécurité.

Sécurité et solidarité : deux forces qui se renforcent

Trop souvent, le débat politique oppose les dépenses de défense à celles de la sécurité sociale, comme s’il fallait choisir entre les deux. C’est une erreur fondamentale. Il ne s’agit pas d’opposer sécurité et solidarité, mais de garantir les deux en même temps. Et l’un ne va pas sans l’autre. Plus notre pays est stable et sûr, plus notre modèle social peut prospérer.

Ce que fait le gouvernement aujourd’hui

Le gouvernement a pris acte de notre retard en matière de défense et agit pour rattraper ce retard stratégique. Le Premier ministre l’a dit clairement : « Nous sommes déjà en retard, derrière le peloton, et le peloton a décidé d’accélérer… »

Il ne s’agit pas simplement de suivre un mouvement, mais de prendre nos responsabilités. La paix ne se décrète pas. Elle se construit par la force du droit, la stabilité des institutions et la capacité à dissuader l’agression.

Pour notre part, nous nous en réjouissons

Nous soutenons ces efforts. Parce que nous croyons qu’il n’y aura pas de justice sociale sans ordre. Parce que défendre notre modèle, c’est défendre ceux qui y croient : les enseignants, les soignants, les pompiers, les travailleurs, les citoyens.

Et parce qu’au fond, bâtir un pays sûr, c’est offrir à chacun la liberté de vivre, d’aimer, de travailler et de rêver… en paix.

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