Lundi 11 septembre 2023 – Le secrétaire d’État à la Digitalisation, Mathieu Michel, fait progresser la digitalisation du Royaume en accélérant le déploiement de l’e-facturation. Cet outil permet d’automatiser de bout en bout le processus de facturation : une fois le produit ou service délivré, la facture se crée et s’envoie sans intervention humaine. Elle est réceptionnée et traitée, automatiquement. Afin de soutenir le déploiement de cette technologie, une cellule d’accompagnement a été créée pour les entreprises et les entreprises auront recours à cette technologie pour les marchés publics de plus de 3000 euros.

« Plus rapide, plus économique et plus écologique : l’e-facturation permet un gain de productivité pour les entreprises. C’est la raison pour laquelle, nous proposons d’accompagner les indépendants et PME qui souhaitent intégrer l’e-facturation dans leur fonctionnement. Dans un monde qui se digitalise, les institutions doivent être des partenaires pour une transition plus efficace et plus durable. » explique Mathieu Michel, secrétaire d’État à la Digitalisation.

Une cellule d’accompagnement a été créée

Afin d’accélérer le déploiement de cette technologie, une cellule d’accompagnement a été créée au sein de BOSA, afin de soutenir les entreprises qui souhaitent passer à l’e-facturation. Le site internet de cette cellule : www.efacture.belgium.be, regorge d’information sur les différents moyens de passer à ce système de facturation et permet d’entrer en contact avec les experts en e-facturation de l’administration.

Seuil de 3.000€ pour les adjudicateurs, à partir du 1er mars 2024

Afin de stimuler l’adoption de l’e-facturation, à partir du 1er mars 2024, tous les adjutateurs de l’État, devront utiliser cette méthode pour toute facture de plus de 3.000€. Précédemment, ce seuil était fixé à 30.000€. En réduisant progressivement ce seuil, les pouvoirs publics souhaitent graduellement accompagner les entreprises à passer à l’e-facturation.

1,8 milliard d’euros d’économie à la clef

En Belgique, 1 milliard de factures sont échangées chaque année. L’automatisation du traitement de ces factures permettrait d’économiser 1,8 milliard d’euros, d’ici cinq ans, si toutes les entreprises font le choix de l’e-facturation. De plus, l’évolution de notre économie et de notre société s’accompagne d’une augmentation des échanges commerciaux, et donc du volume de factures échangées. Il va de soi que la généralisation de la facturation électronique figure en bonne place dans l’agenda du secrétaire d’Etat de la Digitalisation, Mathieu Michel.

La facturation électronique implique l’automatisation de tous les processus liés à la facturation : émission par le fournisseur, expédition, approbation par le client, comptabilisation et paiement. En d’autres termes, il s’agit de soulager les personnes d’un travail administratif chronophage en automatisant ces processus, en les rendant plus efficaces et en réduisant fortement le taux d’erreur.

« Dans ses choix techniques, l’administration fédérale a veillé à ce que les entreprises qui peuvent envoyer des e-factures aux autorités publiques puissent également envoyer des e-factures à toutes les entreprises belges. De cette manière, nous travaillons de manière proactive au déploiement de la e-facturation pour les PME. » explique Serge Libert, Program Manager e-Facturation au SPF BOSA.

Avec l’adoption croissante de la facturation électronique, les délais de paiement diminuent également de manière significative. De janvier à juillet 2023, l’administration fédérale a reçu 142 435 factures, dont 34 220 factures électroniques. Le délai de paiement des factures électroniques était inférieur de 30 % à celui des factures traditionnelles.

Plus d’informations

Sur la page web Facturation électronique | BOSA (belgium.be), vous trouverez, outre des informations générales sur la facturation électronique, un aperçu des outils techniques mis à disposition par le SPF BOSA.Vous trouverez également de nombreuses informations sur la facturation électronique sur le site web efacture.belgium.be.