Ce matin, j’étais l’invité de BX1 pour revenir sur l’actualité politique, les manifestations du 14 octobre et le conclave budgétaire en cours.

Ces derniers jours, la Belgique a connu une mobilisation importante. Des dizaines de milliers de citoyens ont exprimé leurs inquiétudes face aux réformes nécessaires que le gouvernement prépare. Ces inquiétudes sont légitimes — elles traduisent une vraie crainte pour le pouvoir d’achat, les pensions, ou encore les services publics. Et je crois qu’il faut les entendre, sans les minimiser.

Mais dans le même temps, j’ai tenu à rappeler une chose essentielle : la violence n’est jamais une réponse acceptable.

Qu’il s’agisse d’agressions contre la police, de dégradations de bâtiments publics ou d’attaques symboliques contre des responsables politiques, ces comportements n’ont pas leur place dans une démocratie.

Le débat et l’échange respectueux doivent rester la norme, même quand les tensions sont fortes.

Dans ce contexte, j’ai aussi voulu rendre hommage à nos forces de l’ordre. Leur métier est difficile, souvent ingrat, mais indispensable. Elles doivent être soutenues, respectées et surtout équipées des moyens nécessaires pour garantir la sécurité de tous et faire respecter l’ordre public dans des conditions justes et maîtrisées.

Le cœur de l’actualité reste aujourd’hui le conclave budgétaire. Les négociations avancent, mais elles ne sont pas simples. Il existe des points de désaccords au sein du gouvernement, et c’est normal lorsqu’on veut concilier rigueur, justice et relance.

Pour ma part, et pour le Mouvement Réformateur, notre position est claire :

➡️ Pas de nouvelles taxes. La Belgique est déjà l’un des pays les plus taxés au monde. Alourdir encore la charge fiscale serait une erreur économique et une injustice sociale.

➡️ Ce qu’il faut, c’est un vrai plan de dynamisation de notre économie : créer les conditions pour que plus de personnes puissent travailler, entreprendre et contribuer.

Parce qu’au fond, plus il y a de gens qui travaillent, moins chacun paie d’impôts. C’est une évidence mathématique, mais c’est aussi un projet de société : récompenser l’effort et libérer les énergies.

Enfin, j’ai conclu l’interview sur un sujet qui me tient à cœur : la menace des drones.

J’ai insisté sur la nécessité d’investir rapidement dans cette problématique.

Car soyons lucides : ce n’est pas avec des F-35 à 120 millions d’euros qu’on arrêtera des drones à 5 000 euros.

Il faut développer des capacités de détection, de neutralisation et de coordination.

C’est une question de sécurité, mais aussi de bon sens et de souveraineté technologique.

💬 En résumé, j’ai voulu faire passer un message simple :

👉 entendre les inquiétudes sans céder à la démagogie,

👉 refuser la violence tout en soutenant nos policiers,

👉 assainir les finances publiques sans surtaxer les citoyens,

👉 et préparer notre défense face aux nouvelles menaces.

C’est ça, pour moi, la responsabilité politique : dire la vérité, même quand elle dérange, et agir pour l’avenir plutôt que pour l’immédiat.